mercredi 30 mars 2011

In fine


Alanguie au lointain je t'écoute m'écrire
De ces mots ivres et vains d'une route qui vire
Sur laquelle tu m'emmènes rêver à ma vie
Qui parfois s'égare aux mutiques envies

Nas viagens utópicas de minha mente                                         
Sinto um corpo estranho presente                       
Fazendo com que meus sonhos pareçam vontade                        
De você, que sempre esteve ausente                                                            
Seria você tão real ?


Mon visage sur le tien parfois se reflète
Je crois y voir un sage, mais j'entends une bête
Je ferme alors mes yeux, aidée de tes paupière
Je reste à mes aïeux que j'appelle en prière

Em que espelho comecei a refletir sobre teu rosto?                    
Tentando te encontrar eu me perco                                            
Sem saber direito o que estou fazendo                                         

Conhecendo bem as barreiras e limitações desse fato ...

La laideur est un fait qui dort entre mes lèvres
La candeur est en fait quelque chose de mièvre
J'ai dans les veines un sang que de moi tu boieras
J'ai dans le coeur un songe que de toi tu peindras.

NiNe - NuNo - Likn          

vendredi 25 mars 2011

So âm

Mon nom est Céline
Mon nom est Pauline
Mon nom est Renée
Mon nom est Line
Mon nom est Ciciù
Mon nom est Belle-Lurette
Mon nom est Dellamorte
Mon nom est Francesca
Mon nom est Princesse
Mon nom est Linette
Mon nom est Fée Line
Mon nom est Pandora
Mon nom est Belle
Mon nom est Nine.

Et toi, comment m'appelles-tu ?

dimanche 20 mars 2011

Bombe H.

Tout hurle tout le temps.
Les réveils, la rue, les pensées, les gens.
La douleur.
L'enfant qui vient de naître.
Et chaque matin, on recommence ... on s'extirpe d'un univers chaud et douillet où seules quelques bribes d'images et de sons nous parvenaient, un monde sans conscience, sans désirs, un monde mou et profond. Et l'on sort au froid, au réel, aux émotions. Le sol est dur sous les pieds, le corps est lourd et maladroit, les mots ne correspondent pas à la réalité des pensées et du coeur. Les images sont violentes, cruelles, bouleversantes, changeantes.
Une artère pulse sur ma tempe au rythme de ma panique froide.
Et toi, belle noire soeur, tu poses quelques instants tes doigts sur moi, tu m'apaises de ta douceur dans ta sombre lumière.
Et toi, âme fantôme, tu transformes une nuit banale en suspend calme et lent, où je bois des choses chaudes en attendant la promesse de ton réconfort.
Et toi, étranger sympathique, tu me transmets quelques mots dans une langue chimère entre la mienne et la tienne, pour me dire que je sers, et que j'ai un sens.
Et toi, pour qui je me lève, tu passes sur mon dos une main rassurante, sur mes yeux un regard tranquille de personne apaisée, miraculeusement, par mes mots ou simplement ma voix.
Et toi, immense être, grâce à qui je ne suis pas encore partie, je songe un jour à te faire lire tout ça pour que tu saches alors combien, déjà, je pensais à toi.

mardi 15 mars 2011

Inutile.

http://www.youtube.com/watch?v=_f0zHgs0GpI

Alors, c'est à propos du temps qui passe,
Ca commence à faire mal
Ce temps où tu reprends tes esprits,
Enfin, pour ce que ça vaut ...

Tous mes conseils inutiles
Tous mes avertissements
Tous tes petits arrangements
Et tout ce que j'ai pu te rabaisser ...

Regarde l'horloge sur le mur
Sens le mouvement du temps
Entends une voix dans le couloir
Qui résonne à mon esprit
Tous tes stupides idéaux ...
Tu as la tête dans les nuages,
Tu devrais voir ce que ça fait
D'avoir les pieds sur terre.
Et là je supporte le pauve accusé
Avec ton poing dans ma gueule,
Je me sens fatiguée et abimée
Avec un goût plus qu'amer dans la bouche.

Depeche Mode - Useless

lundi 7 mars 2011

Dors ...

Petite nuit tombe
Sur ta peau douce et pale
Froideur de l'ombre
Que de ma main j'efface
Tendrement
Sans regarder
Le temps passer sur tes paupières
Et ce souffle dont je suis fière
Car il passe
Et s'apaise
Entre mes doigts ...
A la lumière danse
La poussière de notre univers
Et je murmure
A tes creux
Le cosmos de nos chimères
Et les rêves de nos aïeux
Dans le tréfond
De tes yeux
Qui s'ouvriront
Aux aurores
Mais pour l'éternité, amour ...
Dors.

samedi 5 mars 2011

... tonight







Time stand still ...

Tu es allongé à mes côtés
Je touche ta peau
C'est un coup de foudre
Le temps peut se suspendre
Je t'embrasse
 Ne me laisse pas.
Ces quatre derniers jours
Tu m'as tant manqué
Tu vois des larmes dans mes yeux
Dois-je pleurer ou dois-je sourire
Tu m'appartiens
Le temps peut se suspendre
Ce soir
De tout mon coeur
Je te dévisage
Tu me souris doucement
Je reviens vers toi
Ainsi est la vie
C'est étrange à dire mais
Le temps file ...
Que puis-je y faire ?
De/Vision - Time stand still

jeudi 3 mars 2011

Aussi me ...

La musique, la musique ...                                                                                                      

La musique c'est cette chanson que je ne vois pas et qui porte mon nom, cette gravure d'écorce oubliée quelque part au sommet d'une colline qui domine mon monde.
La musique c'est le souvenir oublié qui ressurgit, éclair noir, à la faveur de nos pensées.
C'est le rire provoqué par mes mots qui habillaient une tristesse, c'est le bruit des traits du peintre Egon Schiele et l'appel du regard de sa jeune fille en vert.
La musique c'est le gravier du cimetière qui crisse sous mes pieds, le vent dans les croix et le parfum des pierres.
C'est un soupir, c'est un son, c'est une seule note posée sur le corps de la guitare que je t'ai donnée, et qui ravive les larmes que j'y ai déposé.
C'est le son d'une exaltation débridée et protégée d'un jeu de l'enfance.

La musique, la musique ... c'est le bruit de ta voix, dessinée sur mon silence.

Photo by likn.deviantart.com

mercredi 2 mars 2011

ETS

Le silence, le silence …

Le silence c’est le bruit des autres.
Les autres qui vivent, qui se déplacent, qui s’amusent, juste au-dessus de ma tête, pendant que j’essaie de dormir.
Le silence c’est le bruit de ma respiration que je n’essaie pas d’écouter, c’est le bruit de mes jambes qui se glissent sous les draps.
Le silence c’est chez moi, quand le réveil sonne ou que la journée est derrière moi.
Le silence c’est cet espace entre toutes les fois où je ne parle pas.
Et quand je parle, comme Mozart, c’est encore du silence.
Le silence c’est le bruit de la machine à café chez les voisins à côté, le bruit du calme, le bruit des gens qui dorment, du téléphone qui ne sonne pas.
Le silence c’est le bruit de mon corps qui sous l’eau combat.
C’est le son sourd du choc quand elle dit « toi ».
Le silence, c’est l’insupportable de ma présence.




                                                                                    Le silence, le silence …
                                                                                    C’est le bruit de l’absence.