dimanche 24 avril 2011

Now, I'm lost ...

http://www.youtube.com/watch?v=H7rR9noJAmc

Now I’m lost, I lost the way to go
I walked for miles I talked for lies, loser
Now I’m lost, I waste my time, my days,
I feel sometimes I drink some wine, winner
I’m walker, walker, walker, walker,
Now I’m lost, I lost my words and soul my cards and keys, but not my name, walker
Now I’m lost, I waste my life away,
Like a blank that’s my left wonder
I’m walker, walker, walker, walker ...

dimanche 17 avril 2011

Iron.

http://www.woodkid.com/

Cours après ta fille, mon oncle, car il faudra bien la rattraper.
Le combat pour elle et pour toi ne fait que commencer.
Il faut toujours courir après sa fille, papa, pour ne pas la laisser tomber.
Et si elle hurle, se débat, et pleure, il faudra l'assommer.
Pour qu'elle puisse s'endormir, papa, et commencer à rêver
Et elle rêvera d'un homme qui loin de toi, mon oncle, l'emportera.
Cours après ta fille toi qui me lis et je le sais, tu n'as pas besoin de te cacher.
Cours après celle qui voudra t'échapper, brave papa que tu es.
Toujours, filles que nous sommes, nous enfuierons loin de vos bras,
Car vos bras de multiples fois nous aurons heurté
Et que la bataille ne fait que commencer.
C'est là que mon innocence vole en éclat, papa,
Et grâce à toi, Père, je m'arme de plomb, de métal, et de tout ce que tu ne pourras pénétrer
Jean.
J'attends, mon oncle, que la vie daigne m'appeler,
A venir prendre place dans ses bras, et pour elle je combattrai,
Et pour celle qui t'appellera papa, je me tuerai,
Et grâce à toi, preux chevalier, je sais que je pourrai écouter les voix
Qui me parleront de ton histoire, papa, et qu'à un moment
Donné, il faudra protéger ta fille, Père, et ne plus laisser s'endormir
Dans les bras de celui qui voulait l'arracher à toi, papa.
Cours après ta fille, mon oncle, car il faudra bien la rattraper ...
Le combat ne fait que commencer.

jeudi 14 avril 2011

J'avais oublié ...

J’ai mis la nuit sur ma peau, ce soir, il se fera tard … je ne sais plus quand j’ai fermé les yeux, mais c’était avant de te voir, là j’ai su comment, pourquoi j’étais partie. Je suis hors de la terre, en partie, mais pour combien de temps encore ? Je sens en moi quelque chose qui décolle et qui ne reviendra pas, et dans ce soulèvement je sais ce qui est premier. Je me souviens de quelque chose que je n’ai pas pu oublier, pas moi. Mais si, moi. J’avais oublié, ce morceau de jour qui tombe de la nuit, j’avais oublié ce tombeau ouvert duquel je suis sortie, j’avais oublié, qu’un jour … une nuit …



J’ai mis la nuit sur ma peau, ce soir, il se fera tard … tu me verras si tu lèves la tête et baisses les yeux. Tu me trouveras en fouillant la terre de tes mains, les doigts tendus vers le ciel, le cœur au bord des lèvres, il faudra les garder fermer, laisser couler les mots par les yeux. Le temps oublie de retenir ces larmes que l’on verse, et … que devais-je te dire encore ? Les mots veulent enfin dire quelque chose, ils se rapportent à ce qui est, et ce qui est, loin de moi. Loin au-dessous, enfin, je vois tout. Je me rappelle comment tu es venu me chercher, comment tu m’as emmenée, comment tu nous as fait ensemble, habiter. Je me rappelle du jour où je me suis réveillée, j’avais tout oublié, tout, sauf, sauf les fils arrachés à ma porte. Ta trame. J’avais oublié … ce que je n’ai pas pu oublier. Pas moi. J’avais oublié, cette course dans un temps qui n’existe pas, j’avais oublié ce tombeau ouvert duquel je suis sortie.


J’avais oublié, qu’un jour …

Une nuit …

mercredi 6 avril 2011

Bruta Flor Do Querer


La lumière du jour sauvée
Pour palier à l'obscurité
Là je supplie
Pour atteindre le coeur

Pour palier à l'obscurité
De grands tableaux

Signés par un nom sans dieu
D'étranges couleurs de la folie
Que seul un fou encadrerait
Des essais de souffrance ...
Certains pleurent la honte

On les rejette
Car on refuse d'imagine
Que Dieu lui-même puisse pleurer
L'oeuvre de l'art

On refuse d'imaginer
Des essais de souffrance ...


Sketches of Pain - Roland Orzabal

vendredi 1 avril 2011

Jardin Sauvage

http://www.youtube.com/watch?v=mvAY5Ppf_SM

J'aimerais te rendre visite un moment
Partir, et sortir de cette ville,
Je n'aurais peut-être pas du appeler mais
Quelqu'un doit bien faire le premier pas.
On peut aller s'asseoir devant ta porte,
Tranquilles,
Parler de tout et n'importe quoi
Peu importe
Je serai courageux si tu peux affirmer
Que tu m'as pardonné.
Parce que je ne te connais plus
Je ne reconnais pas cet endroit
Les cadres photos ont changé
Tout comme ton nom ...
On ne parle plus autant,
On s'éloigne de la souffrance,
Mais que ne donnerais-je pas pour revoir ton visage.
Le printemps dans la ville
Est toujours un soulagement aux gelées de l'hiver,
La neige était plus seule que froide si tu vois ce que je veux dire.
Tout le monde a des projets, quelque chose
Ne t'arrêtes pas en si bon chemin, tout ira bien ...
Réalises-tu quelle année ce fut
Es-tu toujours la même ?
As-tu changé d'avis ?
Parce que je ne te connais plus,
Je ne reconnais pas cet endroit,
Les cadres photos ont changé
Tout comme ton nom.
On ne parle plus autant,
On s'éloigne de ces phrases,
Mais que ne donnerais-je pas pour revoir ton visage.
Je sais que je t'ai laissée tomber
Plus d'une fois
Je sais que je ne t'ai jamais vraiment bien traitée
J'en ai payé le prix
Je paie encore pour ça chaque jour.
Je n'aurais donc peut-être pas du appeler
Etait-ce trop tôt ?
Et puis merde,
Ca n'a pas vraiment d'importance.
Comment définirais-tu quelque chose qui n'a jamais vraiment eu de nom ?
As-tu changé d'avis ?
Parce que je ne te connais plus,

Je ne reconnais pas cet endroit,
Les cadres photos ont changé
Tout comme ton nom.
On ne parle plus autant,
On s'éloigne de la souffrance,
Mais que ne donnerais-je pas pour revoir ton visage.

Je vois ton visage.
Je vois ton visage ...

Savage Garden - I don't know you anymore