jeudi 24 novembre 2011

Lucifer-oh

You are my Lucifer-oh
You are my Lucifer-oh
You bring me down again
To the dark deep forest
Lucifer-oh
I was so kind, sweet and lovely
You stole all those foolish things to me
For a dirty little penny
And now, near the bitterest tree
I wish I could ate some tainted fruit
And swallow a pretty bee
Ah
Oh
Lucifer-oh
I gave you this child of mine
And now under this red and warm rain
I gave you also this child of pain
'Cause you're his father-oh
Lucifer-oh !

Francesca Winehouse under shower

lundi 7 novembre 2011

Hope you guess my Name ...





J'étais celle, petite fille, que toi jeune adulte tu voyais danser dans les cimetières. J'étais l'apparition fugace au coin de ton oeil, le rire lointain dans les limbes de ton endormissement, l'éclat de la canine que tu retrouvais sans cesse dans le sourire de chaque femme que tu croisais. J'étais le parfum étranger de ta maison lorsque tu y rentrais, celui que tu poursuivais dans les couloirs du métro lorsque tu y vivais, je suis l'odeur qui reste au fond de ton oreiller et le parfum que tu as sur les mains quand tes mains se sont baladées. J'étais la trame de tes pensées le dimanche soir au fond du lit, la lumière allumée dans les méandres de ton esprit, celle qui à chaque fois t'empêchait de dormir tout en le désirant très fort, très fort ... pour pouvoir m'oublier. J'étais celle qui sur ton corps a laissé une trace indélébile que tu chercheras partout quand tu liras ces lignes, et parce que je suis celle qui te fais croire que c'est à toi que je m'adresse quand ces mots s'imprègnent sur ta rétine. Je suis celle qui pénètre dans ton bain imaginaire et te propose sans paroles d'y plonger ta tête en entier, et je suis le visage troublé que tu crois entrevoir et qui te fais remonter. J'étais l'enfant sauvage tout au fond de la classe, celle dont il était de bon ton de se moquer. Toi tu n'osais rien dire, alors tu imitais. Le long de ton échine jusqu'à l'intérieur de ta verge tu ressentais quelque chose que tu n'avais pas de mots pour nommer, et le soir venu c'était mon image qui dans ta solitude pathétique te faisait éjaculer. J'étais la personne obscène qui t'observait jouer entre deux lames de rideau, j'étais celle dont l'oeil seul brillait et brûlait par la peur ton estomac au chalumeau. J'étais celle que tu croyais posséder, maîtriser, comprendre, manipuler, celle qui te disais qu'elle était ton esclave pour l'éternité. Je suis celle qui a acheté ton âme pour une poignée de nuits, et c'est ça que tu cherches sans pouvoir le nommer, encore, aujourd'hui.